Avant une intervention chirurgicale, ce test permet d’établir un bilan musculaire global de la région articulaire concernée, en comparaison avec le côté sain, ce qui permettra de suivre la qualité de la rééducation.

Les douleurs, les lésions non stabilisées (fracture, entorse, chirurgie récente, accident musculo-tendineux…), les épanchements articulaires et les limitations d’amplitudes articulaires sont les principales contre-indications.

Afin d’interpréter correctement, nous effectuons une évaluation musculaire suivie d’une analyse fonctionnelle qui implique un protocole standardisé et rigoureux. En se rapprochant le plus possible de la biomécanique (fonction naturelle de l’articulation concernée), nous voulons analyser la force développée à toutes les amplitudes et vitesses articulaires. La puissance est calculée à chaque vitesse d’évaluation et varie en fonction du muscle analysé, du profil du patient ou de la taille du muscle.

Un patient ayant subi intervention chirurgicale doit être en mesure de reprendre les activités sportives dans les meilleures conditions possibles avec un membre inférieur n’ayant plus de déficits musculaires. Avant de retourner à la compétition, il est essentiel d’avoir récupérer toute sa force musculaire. En effet, une instabilité articulaire favorisée par ce déficit de force pourrait s’avérer dramatique et compromettre l’intégrité de l’articulation opérée.

Concernant une ligamentoplastie du LCA, le test isocinétique vise à évaluer la récupération de la force musculaire des quadriceps et des ischio-jambiers après chirurgie. Il est alors possible de mesurer la rapidité de récupération de ces muscles, ce qui permettra à votre kinésithérapeute de mieux planifier la rééducation et la reprise de l’activité sportive.